L’aérogommage du bois, surtout des bois tendres, est l’une des tâches les plus délicates à aborder avec une aérogommeuse tout en étant celle qui justifie le plus son utilisation. En effet, les réglages disponibles sur l’aérogommeuse, les différentes buses de sablage proposées et la diversité des abrasifs présents sur le marché offrent souvent plusieurs combinaisons possibles pour effectuer un même travail…
S’agissant du choix de l’abrasif, nous allons raisonner de manière générale en nous basant sur l’Archifine®, produit très populaire, de dureté moyenne et déclinée en 5 granulométries différentes numérotées de 4 à 8. L’Archifine n°4 étant le grain le plus gros et la n°8 le plus fin.
Il est primordial de savoir que le choix de la granulométrie est avant tout dépendant de la nature du revêtement (cire, peinture, vernis, mastic…) à décaper. La pression de travail est, elle, plutôt liée à la qualité du support bois à préserver.
La règle générale est que la granulométrie augmente avec l’épaisseur et/ou la dureté du revêtement à décaper. Le but est de travailler plus à l’impact qu’à l’abrasion pour éviter le creusement très fréquent quand on prolonge les projections d’abrasif sur une même zone. En présence de couches épaisses, on utilise donc l’Archifine n° 5 ou même n°4 si besoin.
S’il s’agit de décaper des revêtements très minces ou des supports cirés, les granulométries fines ou très fines sont plus indiquées. L’aspect obtenu après aérogommage se rapproche alors dans certains cas du ponçage. Pour ce genre de revêtements, on fait appel à des grains type Archifine n°6 et 7.
Les grains ultra-fins comme l’Archifine n°8, moins fluides en cuve, sont à réserver aux aérogommeuses professionnelles équipées pour en assurer le bon écoulement.